compagnie antonio gadèsStella Arauzo directrice

NOCES DE SANGballet en 6 tableaux
d’après l’oeuvre de Federico Garcia Lorca
Chorégraphie Antonio Gadès (1973 )
Musique Emilio de Diego, Perelló y Monreal,
Felipe Campuzano

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Ce spectacle à deux faces apporte la preuve de la diversité du talent d’Antonio Gadès. D’abord, il y a « Noces de sang », une tragédie familiale, avec le poids des traditions et des tabous qui brisent les désirs, une tragédie nourrie par la violence, la jalousie, la haine. Auteur de la pièce dont s’inspira le chorégraphe, Federico Garcia Lorca semble toujours présent, veillant en coulisse sur ses personnages qui revivent ici dans une oppression fiévreuse de huis clos. C’est d’une force et d’une beauté à couper le souffle. Avec sa « Suite flamenca », Gadès s’ingénie à détendre l’atmosphère, à ôter une trop lourde chape. On passe dans le registre du pur divertissement. La danse règne sur le plateau, festive, colorée, trépidante. Les danseurs rivalisent de technique, avec un enthousiasme qui se propage jusqu’au dernier rang de la salle, électrisant chaque spectateur

Durée                                2 heures avec entracte
Tournée                             janvier / février 2014
avec                                   26 artistes ‐ 34 personnes en tourné

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compagnie antonio gadès Stella Arauzo directrice 
FUENTEOVEJUNA
d’après l’oeuvre de Lope de Vega

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Le thème est vieux comme la tyrannie : « Fuenteovejuna » est le récit d’une insurrection populaire menée au XVe siècle contre un potentat local, dans un village près de Cordoue. Lope de Vega a signé sur le sujet une pièce brûlante de passion et, à son tour, quelques siècles plus tard, Antonio Gadès s’en est emparé, réveillant par la magie du spectacle cet univers de colère et de révolte. Une mise en scène aussi efficace qu’un coup de scalpel, le langage incandescent du flamenco débordant habilement sur d’autres espaces donnent ensemble un ballet âpre, la tragédie en rouge et noir du sang et du deuil. Contrairement à Lope de Vega qui faisait finalement triompher le pouvoir monarchique en bon élève du Siècle d’Or, Gadès opte pour un propos plus radical. « Fuenteovejuna » est sa dernière pièce, testamentaire et forte. Elle a d’ailleurs reçu en 1998 un Max, la plus haute récompense espagnole dans les arts du spectacle.

Chorégraphie        Antonio Gadès ( 1994 )
Musiques               A. Garcia, A. M. Moussorgsky, musiques baroques ,
                                 A.Gadès, A.Solera, F. Nunez.

Durée                    1 heure 30 sans entracte
Tournée                 janvier ‐ février 2014
avec                       26 artistes ‐ 34 personnes en tournée

compagnie antonio gadèsStella Arauzo directrice

EL RANGOd'après l'oeuvre de Federico Garcia Lorca LA MAISON DE BERNARDA ALBA
Chorégraphie Rafaël Aguilar (1979 )
Musiques chants grégoriens et guitare flamenco

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« El Rango », c’est une version chorégraphique de « la Maison de Bernarda Alba », chef-d’œuvre de Garcia Lorca. Passé maître dans l’art de ces adaptations grâce à son génie de la construction dramatique et de la narration, Gadès fait ressurgir les figures de cette tragédie domestique où la confrontation entre le pouvoir et le désir est portée à son paroxysme. On se souvient qu’il interpréta lui-même le rôle de la mère lors de la création au théâtre de Paris. Un divertissement complète ce programme, et c’est une salve nourrie de danses traditionnelles - buleria, martinete, fandango et autre rumba - où le panache et la vaillance des danseurs espagnols font merveille.

Durée                                1 heure 50 avec entracte
Tournée                             janvier / février 2014
avec                                   14/15 artistes ‐ 20 personnes en tournéeConsulter le calendrier des représentations

compagnie antonio gadès
Stella Arauzo directrice
FUEGO,
L’ AMOUR SORCIER

« L’Amour sorcier » reste l’œuvre maîtresse du plus grand compositeur classique espagnol : Manuel de Falla. Créée en 1915, dans une chorégraphie de Pastora Imperio, danseuse de flamenco mythique, elle connut ensuite un succès planétaire grâce à la version d’Argentinita donnée pour la première fois à Paris en 1928 avant de faire le tour de monde. Il était évident que cette partition ne pouvait laisser indifférent Gadès et qu’il s’en emparerait à son tour, gourmand entre autres de cette « Danse du feu » qui reste l’un des tubes classiques indémodables. Contrairement à « Carmen » - le film de Carlos Saura ayant été inspiré par le ballet de Gadès – c’est cette fois le film du même Saura qui suscita la naissance du ballet.

ballet national d’espagne Antonio Najarro directeur

ANGELES CAÏDOS
Mise en scène Hansel Cereza ( 2012 )
Chorégraphie R. Carrasco, R. Molina, O. Pericet,
J. Latorre, M. Linan, R. Olmo SUITE SÉVILLA
Chorégraphie Antonio Najarro ( 2011 )
Musique Rafaël Riqueni, Miguel Rivera, Diego Losada

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« Suite Sevilla » est une pièce qui a vu le jour en 2011, à Madrid même. Partition originale de Rafael Riqueni, musiciens présents sur le plateau avec leur ferveur communicative, interprètes rompus à tous les styles de la danse andalouse : tous les ingrédients sont réunis pour un spectacle dont la véritable vedette est Séville, la patrie incontestée du flamenco. Une douzaine de numéros se succèdent, comme un parcours guidé au cœur des rues étroites qui offrent leur labyrinthe entre ombre et soleil, ou le long du Guadalquivir. Parfois, Najarro cède avec nostalgie à l’évocation du passé, parfois il dresse les tréteaux de la fête, de la feria andalouse, avec ses couleurs chatoyantes, ses voix rauques et ses rythmes enfiévrés. Quant à « Angeles Caïdos », toute récente création collective, c’est une évocation biblique, celle des anges déchus, chassés du paradis.

tango metropolis dance company et le quinteto daniel binelli Claudio Hoffmann directeur
TANGO Y NOCHE
Hommage à Piazzolla

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Claudio Hoffmann, Pilar Alvarez (pour la danse) et Daniel Binelli (pour la musique) forment une équipe parfaitement rodée, un trio d’une complicité totale. Il faut dire qu’ils sont guidés par une seule et même passion : le tango. Et qui évoque le tango pense aussitôt à Astor Piazzolla, l’Argentin superstar, compositeur vedette de sa génération. Niché sur son podium, le quintette de Binelli donne le ton de la situation, dans une succession de morceaux nostalgiques, sensuels, envoûtants. Et les danseurs, guidés par le bandonéon amical, s’adonnent à de noires pavanes amoureuses. Peu à peu, comme sous hypnose, le spectateur se laisse gagner par cette ambiance lascive et grave, il se prend au plaisir du voyage imaginaire. Déjà, il est quelque part dans un quartier de Buenos Aires, une petite rue, un bouge, là où la gloire du tango s’est forgée au fil du temps...


Chorégraphie      Pilar Alvarez, Claudio Hoffman, Marijo Alvarez
Musique               Daniel Binelli

Durée                   1 heure 30 sans entracte
Tournée               mars et avril 2014
avec                      16 artistes - 22 personnes en tournée
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tango metropolis dance company
et le quinteto daniel binelliClaudio Hoffmann directeur

TANGO METROPOLIS
mise en scène Hansel Cereza ( 2012 )
chorégraphie R. Carrasco, R. Molina, O. Pericet,
J. Latorre, M. Linan, R. Olmo

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L’un des grands succès de Claudio Hoffmann et Pilar Alvarez, « Tango Metropolis » est comme un poème à la gloire de Buenos Aires et du tango, sa danse reine. Air salin respiré à l’embouchure du Rio de la Plata, rumeurs sourdes et cris rauques d’une grande ville qui n’en finit pas de veiller au cœur de ses nuits, conquêtes âpres et ruptures brutales, rien ne manque dans ce spectacle évocateur, pas même les touches d’humour d’une vie quotidienne croquée avec une belle légèreté de trait. L’orchestre est là, à frôler les corps – et quel orchestre : le quintette de Daniel Binelli, dominé par l’indispensable bandonéon ! Quant aux dix danseurs triés sur le volet, dix danseurs à la une technique irréprochable, ils s’engagent corps et âme. Un spectacle haut de gamme.